Noetinger / Fernandez
Lionel Fernandez, guitare électrique, amplificateur, électroniques. Jérôme Noetinger, Revox B77, cassettes, électroniques.
Jérôme Noetinger et Lionel Fernandez, soit la rencontre musicale entre deux acteurs importants et intransigeants des musiques expérimentales contemporaines en France. Ce duo a vu le jour dans une soirée du label Premier Sang programmée aux Instants Chavirés dans les années 2010... Une guitare hautement électrifiée, anamorphosée, trouée, et salie par toutes sortes d'effets, implose sa rage et son urgence dans les filets magnétiques d'un magnétophone à bandes autant cannibale que destructeur. Musique grasse et acide, moite et caverneuse, comme la rencontre intoxiquée d'une tronçonneuse et d'un micro. Une vraie musique de garage entre cambouis, carrosserie éventrée et alternateur périmé, comme la bande-son arrachée d'un film inédit de Tobe Hooper.
Guitariste du groupe pionnier français de free / noise / no wave Sister Iodine, Lionel Fernandez développe en groupe ou en solo une pratique hors-normes de la guitare électrique. Une « guitare comme un lance-flamme, lacérée, brandie tel un totem-machette menaçant, il taillade à coups de non-riffs malsains des blocs de sons sales et crevassés, où grouillent en combustion lente, des micro-textures gangrénées.” (Le Non_Jazz)
Guitare électrique mais pas que, à l’image de deux nouveaux projets solo à venir : Contumace, projet minimal post-industriel à sortir sur Tanzprocess en septembre 2021: guitare + Synthi AKS + voix. Et Orbes, projet sombre imaginé comme les musiques de films imaginaires et composé à partir d’antiques synthétiseurs analogiques + junk électronique à sortir sur Nashazphone fin 2021.
Il joue également au sein de nombreux combos déviants comme Antilles, Cobra Matal, Ibiza Death, Haine, Porsche, Discom, Minitel, Mauser M… et a joué ou collaboré, live ou en disque, avec Masaya Nakahara, Meyna’ch / Mütiilation, Andy Bolus / Evil Moisture, Hendrik Hegray, Stephen Bessac, Tujiko Noriko…
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Lionel Fernandez, electric guitar, amplifier, electronics. Jérôme Noetinger, Revox B77, cassettes, electronics.
Jérôme Noetinger and Lionel Fernandez: a musical encounter between two important and uncompromising figures in contemporary experimental music in France. This duo emerged during an evening of the label Premier Sang programmed at Instants Chavirés (Montreuil) in the 2010s...
Highly electrified guitar, anamorphosed, perforated, and tainted by all sorts of effects, implodes its rage and its urgency in the magnetic nets of a tape recorder as cannibal as it is destructive. Big, biting, dangerous and acerbic - like the intoxicated meeting of a chainsaw and a microphone. Real garage music: grease, gutted car bodies and outdated alternators, like a soundtrack ripped from an unreleased Tobe Hooper film.
Guitarist of the pioneering french free noise/no wave band Sister Iodine, Lionel Fernandez uses an out of norm practice of the electric guitar in a group or as solo playing, "a guitar used as a flame thrower thrashed and fiercely held up as machette totem, he chops through darkness with unsane anti-riffs and carved blocs of dirty sounds, where gargle in slow combustion gangreened micro-textures » (Le Non_Jazz)
Not only guitar, as two new solo projects to come. Contumace, a minimal post-industrial project to be released on Tanzprocess in september 2021 : guitar + Synthy EMS + voice. Orbes, a dark projet designed as soundtracks of imaginary films composed with very old school analog synth + junk electronics to be released on Nashazphone early 2022. He also plays in other deviant combos such as Antilles, Cobra Matal, Ibiza Death, Haine, Porsche, Discom, Minitel, Mauser M etc and has collaborated either live or on records with Masaya Nakahara, Meyna’ch/Mütiilation, Andy Bolus/Evil Moisture, Stephen Bessac/Kickback, Hendrik Hegray, Tujiko Noriko…